À l’heure de Noël toujours pas de cadeaux à destination des salariés. En effet le gouvernement, et sa ministre du Travail, Myriam El Khomri, ont fait le choix de ne pas augmenter le SMIC au-delà du mécanisme légal habituel. Consternant.
Soit une augmentation de 35 centimes par jour, 11 euros par mois ! À l’heure où la justice condamne Christine Lagarde mais l’exonère de peine malgré une faute de négligence avérée concernant plus de 400 millions d’euros d’argent public, il y a dans cette décision de non augmentation du SMIC quelque chose d’indécent.
On parle souvent d’un coup de pouce mais il s’agit plutôt d’un coup de poing. Un coup de poing à destination des 1,7 millions de salariés qui aujourd’hui survivent avec 1153 euros par mois !
Pourtant il y a urgence ! Le Parti communiste français propose d’augmenter le SMIC de 23% en début de mandat, soit 1400 euros net, pour l’amener à 1700 euros à la fin du mandat présidentiel. Cela afin que chaque salarié puisse vivre dignement, puisse se loger, se nourrir, avoir des loisirs… Vivre et non survivre !
Cette décision reflète la politique menée durant tout le quinquennat, à savoir à sens unique. Tout pour les entreprises, rien pour les salariés.
Depuis l’élection de François Hollande les revenus en bourse des entreprises du CAC 40 s’élèvent à 220 milliards d’euros, les profits des banques à 22 milliards d’euros, l’évasion fiscale représente 80 milliards… De l’argent il y en a, encore faut-il avoir la volonté politique d’aller le chercher !
Enfin dans le même temps, François Hollande vient de nommer Vincent Feltesse, son conseiller en politique, à la Cour des comptes.
Morale de l’histoire : sous le quinquennat Hollande, on n’augmente pas le SMIC mais on place ses amis bien au chaud.
La honte, jusqu’au bout.